Un jour sur terre est l'adaptation au format cinématographique d'une série de onze documentaires passés sur Discovery Channel en 2006 ; la série a eu plusieurs nominations et quelques prix aux Etats-Unis, et on comprend facilement pourquoi : le film a les qualités du documentaire animalier sans en avoir les défauts.
Bien sûr on retrouve tous les éléments du genre. On a donc sous les yeux les images toujours fascinantes d'oiseaux qui se regroupent, de milliers d'animaux qui voyagent ensemble survolés de haut, le troupeau formant comme un fleuve aux nombreux affluents ; des ralentis impressionnants de netteté, comme pour le saut du grand requin blanc chassant les otaries. La qualité des images est indéniable. Les réalisateurs ont aussi choisi d'utiliser le procédé classique d'accélération d'images ; sauf qu'au lieu de rester, comme généralement, au niveau du développement d'une fleur est là employé à grande échelle, avec les fleurs, certes, mais aussi l'herbe, et surtout, les arbres. Le passage de l'été à l'automne est par exemple indiqué avec un survol des forêts qui roussissent sous nos yeux, et l'effet est vraiment saisissant.
Le film s'attarde aussi sur les phénomènes naturels, comme l'aurore boréale, les cascades, la fonte des neiges. Un jour sur terre parle des animaux, mais surtout de notre planète à travers eux et de ce qu'elle est, ce qu'elle représente. L'approche est intéressante : on suit les animaux selon le changement des saisons et ce que cela implique sur leur vie. Il ne faut cependant pas s'attendre à recevoir une masse d'informations ; la valeur du film réside bien plus dans la qualité des images que dans son apport didactique, et le message – l'importance de la Terre et de ce qui fait que la vie est possible – s'il transpire tout le long du film, n'est clairement formulé qu'à la fin, évitant une leçon écologique trop forte qui aurait alourdi l'ensemble.
La musique de George Fenton est très bonne, surtout pendant les scènes de chasse, les rendant dignes d'une scène de combat et accentuant le côté dramatique. Tour à tour épique, ethnique, bondissante ou glissante, elle joue sur les sensations du spectateur et donne une toute nouvelle dimension au film, qui ne serait sans aucun doute pas si fort sans cette musique. Conjuguée au parti-pris de la caméra, elle place le spectateur tantôt « du côté » de l'attaquant, comme l'ours affamé, tantôt de l'attaqué, comme le bébé caribou poursuivi par le loup. Finalement, les animaux prennent une nouvelle dimension, et, alors qu'ils continuent de vivre leur vie à l'écran, ils transmettent – malgré eux bien sûr – parfaitement le message des réalisateurs. Un travail de maître pour une unité de pensée solide quand on voit le nombre d'équipes et d'opérateurs (une quarantaine) qui ont travaillé sur ce film.
Le film s'attarde aussi sur les phénomènes naturels, comme l'aurore boréale, les cascades, la fonte des neiges. Un jour sur terre parle des animaux, mais surtout de notre planète à travers eux et de ce qu'elle est, ce qu'elle représente. L'approche est intéressante : on suit les animaux selon le changement des saisons et ce que cela implique sur leur vie. Il ne faut cependant pas s'attendre à recevoir une masse d'informations ; la valeur du film réside bien plus dans la qualité des images que dans son apport didactique, et le message – l'importance de la Terre et de ce qui fait que la vie est possible – s'il transpire tout le long du film, n'est clairement formulé qu'à la fin, évitant une leçon écologique trop forte qui aurait alourdi l'ensemble.
La musique de George Fenton est très bonne, surtout pendant les scènes de chasse, les rendant dignes d'une scène de combat et accentuant le côté dramatique. Tour à tour épique, ethnique, bondissante ou glissante, elle joue sur les sensations du spectateur et donne une toute nouvelle dimension au film, qui ne serait sans aucun doute pas si fort sans cette musique. Conjuguée au parti-pris de la caméra, elle place le spectateur tantôt « du côté » de l'attaquant, comme l'ours affamé, tantôt de l'attaqué, comme le bébé caribou poursuivi par le loup. Finalement, les animaux prennent une nouvelle dimension, et, alors qu'ils continuent de vivre leur vie à l'écran, ils transmettent – malgré eux bien sûr – parfaitement le message des réalisateurs. Un travail de maître pour une unité de pensée solide quand on voit le nombre d'équipes et d'opérateurs (une quarantaine) qui ont travaillé sur ce film.
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